jaber al mahjoub le roi de beaubourg

La biographie de JABER  - Bonheur Pour Tous

Jaber le Roi de Beaubourg
Le livre est en vente au prix de 22 + 3,90 euros de port
Par envoi d'un chèque de 25,90 euros à
Laurent LEFEBVRE
5, chemin des romains
22400 LAMBALLE Armor
tel : 06-66-18-12-17
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Mail : bonerportous@gmail.com

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ébauche du texte du livre 


LA BIOGRAPHIE de JABER "BONHEUR POUR TOUS"
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Jaber est un artiste autodidacte Français (d'origine Tunisienne) vivant à Paris. Découvert par Jean Dubuffet, il est l'un des derniers représentants apparenté à l'Art Brut. Jaber est de cette famille d’artiste qui se sont affranchi des normes de l’art contemporain . Son parcours dans les marges l’éloigne des codes de l’art, sa singularité, lui confère une force créatrice originale. Jaber créé par besoin avec l’infatigable énergie d’un homme gentil, modeste et généreux, au point de se faire du tort à lui-même. Jaber se définit comme un artiste direct qui crée de façon instinctive. Ensuite il se détache très rapidement de ce qu'il produit n’ayant que peu de considération pour son travail.  Son univers est unique, identifiable par ses couleurs primaires et ses symboles :  oiseaux, chats, ânes, vaches, chameaux, poissons, coeurs,  le drapeau français, la tour eiffel, etc.../… Jaber est un personnage attachant, expressif, en représentation permanente : il chante, parle dans diverses langues, joue de la musique sur son luth oriental à 3 cordes (‘“son luth final”).

Son oeuvre est à l’image du personnage : joyeuse, colorée, pleine d’humour et de gaieté. Jaber s’est donné pour mission d’apporter joie et bonheur aux autres. Le bonheur avec Jaber s’écrit “BONER”. C’est le mot le plus courant pour couvrir ses tableaux. Au palmarès des mots on trouve le mot “FRANCE” et “SOCIAL” (orthographié parfois “SOSIAL”). Les mots qui couvrent ses tableaux témoignent d’une grande fascination pour le langage écrit qu’il ne maîtrise pas. Son art est sa thérapie, qui lui permet de mettre à distance la face cachée d’un Jaber plus sombre. Logeant parfois dans des endroits dénués de confort, sans électricité, sans eau,  Jaber travaille la nuit venue et se met à peindre ou sculpter avec pour seul éclairage la lumière d’une bougie. Le lendemain matin, JABER part en mission, il faut avancer et ne pas se lamenter sur son sort comme il me le confiait “ C’est dur tu vois, mais faut pas dire, si tu dis c’est dur, t’es foutu! .../...  pour effacer ces paroles dont il n’est pas coutumier, il passe en un instant à autre chose : “Mais Faut Rigoler”.. dans un grand éclat de rire. “Faut rigoler”. Jaber improvise en permanence avec son enthousiasme et sa chaleur humaine sans se préoccuper de ce que sera fait le lendemain. Jaber est certainement le personnage le plus singulier, le plus désinteressé, le plus généreux, et certainement le plus atypique qu'il m'ai été donné de rencontrer.


Jaber Al Mahjoub - Le Citoyen du Monde


Jaber Al Mahjoub naît le 5 janvier 1938 dans une famille de bergers de M’Saken (banlieue de Sousse) en Tunisie. Son père déjà âgé à la naissance de Jaber, quitte le foyer familial alors qu’il n’a que 2 ans, pour un travail de subsistance à la Montagne. A l’âge de trois ans, Jaber perd sa mère paysanne Berbère. Il est placé chez son oncle à Sfax et affirme “ J’étais en plus. J’ai vu la misère. La femme, oh la la, c’était la trique, la trique, la trique. Mon cousin me donnait des coups de bâton, à dix ans, j’ai loué une bicyclette et je suis allé à Sousse. Après, j’ai pris le train, pour voir la famille de ma mère, près de Tunis, là je me sentais bien. Puis à quinze ans, je suis allé travailler à Tunis, à la Goulette, avec un juif boulanger. Il s’appelait Mimoune. Je dormais dans le four”.

  


Son enfance difficile n’a pas permis à Jaber d’aller à l’école. Jaber n’a pas appris à lire ni à écrire. Cette jeunesse de Jaber est vraiment déterminante pour le reste de sa vie. Jaber vient d'avoir 18 ans en 1958 lorsqu’il traverse la mer Méditerranée en ferry pour aller vivre à Marseille etpuis à Nice. Il va y exercer son métier de boulanger. Autre année importante : 1960, c’est l’année où il prend la route de Paris pour renouer, une fois de plus, avec son métier de boulanger. Jaber évoque cette période “Je suis arrivé à paris, comme Boulanger, chez Finkelstein. Il était tellement gentil. J’y ai aussi amené mon cousin, qui a travaillé et s’est marié avec la fille qui vendait du pain”. Jaber se plaît à raconter, qu’allongé sur son lit, il voyait des pâtisseries au plafond de sa chambre. Jaber voyait ce qu’il allait mettre en oeuvre dès le lendemain pour la fabrication de ses pains et pâtisseries en forme de poissons, d'oiseaux, de fleurs etc.... Son métier de boulanger lui offre ce processus qu’il applique dans le champ de l’art : il use d’abord de ses mains pour donner corps à une forme et la faire cuire ensuite la pâte à pain.

L'après-midi, il allait vendre ses gouaches sur le pavé Parisien et prend plaisir à amuser le public place St Michel. Jaber s'adonne aussi à la boxe et effectue 17 combats. Dans son entretien avec Françoise MONNIN Jaber donne quelques précisions : “J’ai aussi été boxeur, à la Bastille, chez Monsieur KOULOU, et dans les salles, à Saint-Denis (93), ou venait tous les Tunisiens. Je faisais rire les boxeurs, je faisais le mouton et toujours je gagnais. J’étais très beau.” Plus tard Jaber se liera avec Cassius Clay (Alias Mohamed Ali) avec qui il pose sur la pochette d’un disque vinyl.

  

Jaber est un artiste complet qui compose, écrit, et interprète des chansons. Ses talents de chanteur-auteur-compositeur lui ont ouvert les portes du Petit Conservatoire de Mireille. Il enregistra deux 45 tours chez Pathé Marconi. Jaber se fait appeler : "Jabeur, le grand fantaisiste Tunisien" et prend la pose devant un four en tenue de boulanger. Il se produit régulièrement dans le quartier de Beaubourg et devient chanteur et fantaisiste de rue, avec sa réputation grandissante on le surnomme "Le roi de Beaubourg". Jaber est un personnage magnétique qui a un don d’improvisation et sait capter la sympathie du public. Jaber est bien connu des habitués de la Bastille, du quartier des Halles, ou l'esplanade de Beaubourg. Il se lance dans des sketches improvisés en jonglant avec les mots. Chaque mot en attire un autre, comme une image vient effacer celle qui la précède. Il chante, il danse, il grimace, miaule, aboit, il parle et chante dans diverses langues avec humour et dérision. Il improvise des dialogues en changeant sa voix, prenant tantôt une voix grave et enchaînant avec une voix féminine qui lui répond. Jaber tel un chef d'orchestre capte son public qu'il dirige comme un groupe d'enfant en l'entrainant dans ses délires. Entre deux pauses, il compose avec soin, passion et rigueur, à partir de papiers mâchés des œuvres en trois dimensions particulièrement singulières, intrigantes et saisissantes. Véritable créateur doué d'une imagination extraordinaire, il transpose sa terre au charbon de bois en forme d’oiseau, de poisson ou de fleurs.

La rue est son théâtre, rien donc d'étonnant avec Jaber que sa première exposition se déroule en extérieur en 1970 dans les jardins de la Place des Vosges.

 

Une américaine fortunée, dont le père est médecin fait la rencontre de Jaber et est séduite par le personnage. Elle est interpellée par son travail, elle le conduit aux Etats-Unis, et veut propulser sa carrière à l’international.

Jaber part aux Etats-Unis où il épouse sa riche américaine rencontrée à Paris. Jaber divorcera deux ans après son mariage. Sa femme, Gayle, admirative de l’artiste Jaber, n’avait pas vu l’enfant derrière l'homme. Elle pleura beaucoup, Jaber garde un souvenir attendri de sa femme:"Elle était plus jeune que moi, mais j'étais comme son enfant".

En 1971, Jaber obtient le premier prix du Plainfield's Annual Festival of Art parmi 800 candidats, l’artiste est couronné par le premier prix de peinture avec son autoportrait intitulé "Happy Idiot" (l’imbécile heureux).

De 1976 à 1979, Jaber fait divers séjours au Canada, au Maroc, en Egypte et en Arabie Saoudite sur invitation des émirs pour chanter et peindre.


Mais, Jaber aime trop la France pour en rester éloigné plus longuement et décide de retourner vivre à Paris. Il chante "a Paris, on trouve tout, Paris le coeur du monde entier" et encore "Paris mon amour, Paris mon jardin". Par comparaison Jaber tire le constat suivant sur sa vie aux états-Unis : " Les états-Unis, c'est dur, les gens ne s'aime pas. Chacun veut être le chef. Thank you!". Dès son retour à Paris il expose à l’American Center of Artists en 1977. Il participe à de nombreuses expositions prestigieuses auprès d’amis et collectionneurs. Son œuvre fait l’objet d’acquisitions par des musées dédiés à l’art brut ou l’art outsider. L’art de Jaber passe progressivement de l’ombre à la lumière, sa côte sur le marché de l'art se renforce. Jaber participe à l’Association l’Aracine. Il est l'un des initiateurs de l'association L'Aracine avec Madeleine Lommel et Michel Nedjar. Jean Dubuffet repère Jaber par le biai de l'association et entretient une correspondance suivie avec Jaber. Dubuffet lui prodigue des conseils pour que ses personnages originaux de chiffons et de fils de fer gagnent en pérennité, c'est ainsi qu'il lui expédie par la poste des bandes Plâtrées afin que ses assemblages créatifs gagnent en solidité et puissent être conservés . Ceres Franco est la véritable découvreuse de Jaber, elle le rencontre fortuitement par hasard dans la rue et est immédiatement séduite par ses peintures. Elle l'exposera deux années après leur rencontre.

Entre 1984 et 1986, il est exposé par Céres FRANCO dans sa Galerie "L'oeil de Boeuf" rue quicampoix et en 1986, Jaber s'expose à la Biennale de La Havane, à Cuba. Jaber peint comme un action vitale, son imagination est vive, il définit son art comme un art du présent, sans passé ni avenir; même si il Jaber s'étonne parfois de ce qu'il produit, cela n’empêche pas qu’il cherche à se détacher rapidement de ce qu’il créé. D’une manière générale, Jaber ne s’entoure pas d’objets, il part chaque matin avec ses sacs. Dans l’un son nécessaire pour prendre sa douche au bain douche Municipal, dans l’autre ses dernières créations qu’il écoule dans sa journée.

Au début des années 90, Jaber est un artiste recherché, sa palette s'éclaircit. En 1991, de juin à septembre Jaber est exposé à la Galerie Espinosa, exposition organisée et financée par le collectionneur et mécène Pierre Farro. A cette époque, Il réside au coeur de Paris, à proximité de Beaubourg. Jaber travaille la nuit et part chaque matin avec ses productions nocturnes entassées sans précaution dans son sac. Qu'il vende ou donne parfois ses oeuvres, toujours est-il est que le soir venu il se soit séparé de ses créations de la nuit précédente. Ainsi, il va inlassablement recommencer chaque nuit. Quand bien même l'électricité est coupée, il continue de produire en s'éclairant à la bougie, oeuvres que l'on peut reconnaître selon Laurent DANCHIN par la tonalité plus sombre des couleurs. Le jour venu, Jaber aime se mettre en scène sur le parvis de Beaubourg.   

Au cours des années 90, les ventes diminuent, l'art est en crise, et nombres de galerie d'art ferment. Jaber reprend progressivement son indépendance et vend directement, il choisit ses lieux pour y exposer ses oeuvres : café, restaurants, librairies,bouquinistes.


Jaber - chez Jean Charles & Christiane RIZ - rue des Pyrennées

Au début des années 2000, Jaber revendique son indépendance, et veut vendre seul au prix ou il l'entend et parfois donner à des personnes qui ne le connaisse pas. Les galeries et les marchands sont dans une période de crise peu propice à l'art et se détournent de Jaber. Quelques collectionneurs fidèles achètent du Jaber en direct ou dans les lieux où il propose régulièrement ses créations. Jaber refusant de vendre à prix élevé ses oeuvres, se doit d'accroître sa production. Ainsi, entre 2002 et 2008, il atteint à 70 ans une forme de maturité artistique ou il sait allier rapidité d'exécution et inventivité avec un sens indéniable de la couleur. Jaber est un artiste complet : musicien, chanteur, comédien, sculpteur, peintre, poète. Il se représente souvent dans ses tableaux ou dans ses gouaches et il n’est pas étonnant de le retrouver au milieu de personnalités de la scène politique française. Comme un chroniqueur, Jaber peint sa vision de la comédie de la vie :  il fait lui-même le pitre, avec des politiques, des artistes, et en s'entourant d'un bestiaire qui s'est enrichit au cours de son évolution.


Jaber a une tendresse particulière pour, l'âne, animal modeste de sa Tunisie natale. L'âne qui fût comme il se plait à le dire "ma première voiture" constitue son animal totémique l'âne qu'il représente souvent en peinture ou en sculpture. Il se définit comme un âne lors de son interview à la Halle St Pierre "Jaber est un âne, on a besoin des ânes, Jaber il ne sait ni lire, ni écrire. Je suis un âne connu". Jaber est un artiste à part, l'un des derniers artistes bruts au sens de la conception première de Dubuffet. Son travail est présent dans les principaux musées d’art brut, Jean Dubuffet qui lui prodiguait quelques conseils voyait en lui un des derniers artiste brut. .Il a engendré une œuvre inventive et  spontanée, un art naïf populaire, coloré volontairement proche du monde de l'enfance.

 

Les principales expositions de Jaber


Principales expositions après 1970 :


1971 Plainfield Festival of art (USA)

1977 American Center for students and Artists, Paris

1978 Foire Internationale d'Art, Paris FIAP

1978 Procope, Paris

1978 Salon d'hiver, Paris

1979 Nouveau Salon de Paris

1980 Salon d'Hiver, Paris

1983 L'Aracine, Neuilly sur Marne

1983 Galerie Alif Ba, Casablanca, Maroc

1984 Galerie L'Oeil de Boeuf, Paris

1985 Autour de Chaissac, Eymoutiers

1986 Les Indomptés de l'Art, Besancon

1986 Galerie Es Llimoner, Ibiza, Espagne

1986 Seguda Bienal de la Habana, Cuba

1987 L'Art Brut, Blanc Mesnil

1987 “Les Eléphants sont parmi nous”, Musée de Dieppe

1988 Galerie Jacques Karamanoukian, Detroit, USA

1988 “Singuliers, bruts, naïfs?” Musée d'art Moderne ville de Paris

1990 Galerie Michèle Sadoun, Paris

1990 Galerie Marc Espinosa, Paris

1991 16 au 25 septembre 1991 - Paris La Gaude, galerie Espinossa, Les Oiseaux de l’art brut - exposition organisée et financée par le collectionneur et mécène Pierre Farro (avec la collaboration de Laurent Danchin).

1992 & 1993 Galerie Scavongelli, Rome et Paris 84, rue Quincampoix du 21 avril au 30 mai 1992

1994 Galerie Michel Ray, Paris

1995 Galerie El Haouaini, Le Caire, Egypte

1996 Les Jardiniers de l'Art Bègles

1997 Galerie Saslow, Chicago, USA

1998 Galerie du Hof, Butgenbach, Belgique.

1999 Stadshof, Zwolle, Pays-Bas.

2000 Outsider Art Fair New-York, USA

2001 Galerie Marina, Monastir, Tunisie

2001 Palais de Justice, Monastir, Tunisie

2003 Galerie Margret , Santa Fe, USA

2004 Conseil Général Seine et Marne, Torcy, France

2005 Conseil Général Auvergne, Rodez, France

2005 RUSSIE - Galerie Rodonov, St PERSBOURG du 15 nov. 2005 - 15 fév. 2006

2006 Pavillon Diane, Paris 4

2015 ARTES, Barbizon, France

2017 Festival art singulier MORETZ s/ LOING - collection David Nosek

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Jaber est présent dans les Collections spécialisées publiques à Amsterdam, Bègles, Boston, Bruxelles, Berlin, Chicago, Dicy, Gand, La Gaude, Lagrasse, Lausanne, Monastir, Neuilly sur Marne, Oslo, Paris, Saint-Pétersbourg, Villeneuve-d'Asq, Zwolle.





Paroles autour de la création brute



Aloïse Corbaz : “Si on observe la vie rationnelle on devient aveugle à la vie nocturne”


Gaston Chaissac :”Les gens normaux n’ont jamais rien créé d’extraordinaire”.


Roger Chomo : “Une seule porte de sortie : le rêve”

                      “Je ne suis pas instruit des hommes mais du ciel”


Augustin Lesage : Mes guides ont dit :”Ne cherche pas à savoir ce que tu fais”, je m’abandonne à leur impulsion, je trace des figures qu’ils me font tracer.Je prends les tubes de couleur qu’il me font prendre et je fais des mélanges qu’ils me font faire sans savoir qu’elle teinte va se produire. C’est comme au hasard que je prends les pinceaux. Mais mes yeux vont où il faut, indépendamment de moi. C’est incroyable, je le sais, mais c’est ainsi. Je suis à la disposition de mes guides comme un enfant.


Joseph Crepin : “Il y a des moments où je vois des ombres sur ma droite, ce sont sûrement mes guides. Je ne comprends pas ce qu’on me fait faire, pourquoi on me le fait faire, ni quand s’arrêtera ce travail”.


Lucienne Peiry : Très vite l'art brut ne sera plus l'art des fous mais des gens brisés, qui ont vécu un tremblement de terre intérieur. Ces personnes ne créent pas dans l'idée d'exposer leurs œuvres, mais dans un huis clos, par eux-mêmes et pour eux-mêmes.
 

n'hésitez pas à me contacter

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Laurent LEFEBVRE

portable : 06 66 18 12 17

Lfebvre@yahoo.fr









Commentaires

  1. Une collection exceptionnelle, avec des œuvres majeures (peintures et sculptures). Collecte d’informations et recherches fondamentales sur cet artiste majeur de l’art brut (et bien au-delà).Jaber tient là un de ses meilleurs ambassadeurs. Le livre à suivre sera une, voire la référence sur Jaber, son œuvre et son univers. Impressionnant.

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  2. Je rattache le style de Jaber (des 90´s et même maintenant) aux débuts de la Figuration Libre (fin 70, tout début 80). Les premiers Combas, Di Rosa, Boisrond et Blanchard. Plus prêt encore de ce mouvement que de l’Art Brut.
    Jaber est aussi et surtout, en plus de son style immédiatement reconnaissable, un coloriste génial.

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    1. Jaber travaille seul, ne s'attache nullement au courant ou au style. L'art brut n'est ni un courant, ni une école, ni un style, c'est un art primaire qui a toujours existé depuis les racines de l'homme. Ce sont des créateurs de génie qui sans apprentissage font de l'art sans le savoir et cela depuis les hommes des cavernes et leurs peintures rupestres. Jaber est de cette veine tout en étant à part, il donne à voir des peintures immédiatement identifiables, des peintures colorées qui s'affranchissent de toute perspective. On ne peut le rattacher à une école, un style, un courant, il est difficile de lui mettre une étiquette, de le ranger dans une catégorie, il est et demeure insaisissable inclassable.

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    2. Effectivement et ce qui caracterise cet art ce sont l'absence de règles...il me semble que c'est bien ainsi que Dubuffet l'encadre .merci pour votre soutien au travail de M.Jaber

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  3. Jaber vouvoie le beau et tutoie le génial

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  4. Mes parents le connaissent bien car ils avaient une galerie rue Quincampoix ! C’est vrai qu’il donnait ses tableaux dans la rue ! Un personnage ! Nous avons plein d’oeuvres de lui

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    1. Bonjour Elsa, merci de me recontacter sur mon mail lfebvre@yahoo.fr ou sur mon portable 06 51 64 72 92 pour échanger sur Jaber Bien à vous Laurent

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  5. Bonjour, j'ai eu l'occasion de connaître Mr Jaber fin des années 80, à vallauris dans l'atelier Jean Mathieu céramiste ou il a produit des céramique sur grand plats que j'ai acheté ainsi que certaines toiles. Cldt

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  6. Bonjour,
    Jaber se rendait à l'Atelier de Jean Mathieu et était accompagné par deux de ses protecteurs. Il a beaucoup aimé réaliser de grand plats, des vases, des assiettes, des théières, etc .../... il est venu deux fois à l'atelier de jean Mathieu, ces céramiques sont désormais très rares, c'est une petite production dans une oeuvre foisonnante.

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